Tout apiculteur connait bien la fausse teigne. Il l’a considère d’ailleurs généralement comme une ennemie qu’il faut combattre…
A ce propos, la fausse teigne qui n’est rien de plus que la chenille d’un papillon, qui ne s’installe dans une ruche que lorsque la colonnie devient trop faible pour lutter naturellement contre lui. Ensuite, il est vrai qu’elle détruit tout sur son passage en se nourrissant de la cire rendant inexploitables les cadres contaminés.
Mais la composition chimique de la cire d’abeille est proche de celle du polyéthylène (matière plastique). Et ce justement ce qui a intéressé les chercheurs.
Si la larve du Galleria mellonella peut dévorer la cire d’abeille, elle est capable de dégrader (digérer) le polyéthylène, un produit particulièrement résistant et largement utilisé dans l’emballage, qui constitue à lui seul 40% de la demande totale des produits en plastique en Europe et constitue une bonne partie de ce que nous appelons le 7ème continent – décharge grande comme la France au milieu de l’océan.
Il n’est pas question pour l’instant de « lâcher » des millions de chenilles pour dévorer nos déchets mais plutôt de trouver comment synthétiser cette enzyme afin de dégrader plus rapidement ces matières plastiques !
Une belle idée à suivre !..